La grisaille n'empêche pas la nature de faire son oeuvre. Ici et là, des indices du printemps sont placés un peu partout sur notre chemin de promenade. Des bourgeons pointes sur les arbrisseaux, les poteaux en bois de bord de route sont occupés par des chanteurs émérites. Des beaux oiseaux jaunes s'égosillent pour signaler leur retour sur leur place favori. Je suis content car il s'agit de ma première coche pour le bruant jaune que j'ai souvent croisé mais jamais mis en boite. Et puis comment se passer d'un si bel oiseau aux couleurs du soleil que nous attendons. Ceci dit, j'ai inspecté les mares de la région et je suis inquiet car le niveau de l'eau est bas partout et aucune trace de pontes de grenouilles rousses. J'ai l'impression que les fortes gelées ont fait des dégâts. Je pense que je vous en reparlerai bientôt.

Bon, voici les photos du bruant jaune faites ce matin. (sur les clichés, ils ne chantent pas car ils se sont arrêtés lorsque je me suis approché. Sont timides, hein !!!)

Bruant jaune

Une photo de canetons d'un couple de colvert lors du dernier printemps. Ces boules de duvets jaunes et noirs pataugent dans l'eau pas loin de la maman. Cette fratie d'oisillons ne restera pas aussi nombreuse que sur cette photo car, quelques jours après, la nature avait réduit cette famille. Peut être des prédateurs sont passés par là, qui sait ! Que sont devenus ces canetons de colverts, qui sait ?

Les 8 petits canetons s'en vont patauger dans la mare.

Chers lecteurs du blog  Forêt de Fontainebleau, il y a des signes qui ne trompent pas ! C'est la réflexion que je le suis fait lorsque j'ai mis le pied dehors ce dimanche matin, cela sentait bon le printemps malgré une fraîche température. Il m'est venu l'idée d'aller me balader sur les terres cultivées. Et là, c'était un festival de chants, d'activités de toute sortes, toutes orientées vers la séduction. J'ai garé mon véhicule et ouvert la vitre. j'ai attendu quelques minutes et soudain, j'ai vu arrivé un groupe de grives litornes. Je sais qu'aux passages migratoires d'automne et du printemps, les grives litornes traînent dans les prairies et champs cultivés. J'attends sans bouger, appareil photo prêt sur les genoux. Petit à petit, tout en picorant les vers au sol, elles s'approchent de la voiture. Finalement, comme bien des fois, l'automobile est un bon affût. Une fois à distance correcte, j'ai réalisé pour la première fois, des photos de grives litornes. Je vous en met quelques unes. Cet oiseau de la famille des turdidés (merles et grives), est d'une bonne taille. Un peu plus grand que le merle, il est plus puissant avec une tête grise et des ailes marrons. Avec un poitrail beige barré de traits marrons verticaux, ses puissants muscles lui permettent d'accomplir sa migration annuelle.Ces grives nichent dans le nord de l'Europe jusqu'aux plaines de Sibérie.

Grive litorne