Pour continuer dans la série oiseaux rares de la forêt de Fontainebleau, je vous propose la huppe fasciée. Pour pas mal de photographes animaliers, cet oiseau particulier reste un très bon souvenir, une rencontre exotique. Mais dans la réalité, il n'est aisé d'être en situation correcte de prendre une photo. La faible densité de la huppe sur le massif forestier limite considérablement les rencontres. Le livre sur les oiseaux de la forêt de Fontainebleau indique que notre forêt représente la limite septentrionale pour ce volatile. Donc, l'apercevoir s'envolant représente la plupart des fois l'unique rencontre.J'ai eu cette chance ! Je dis chance car encore une fois, j'étais entrain de photographier un couple de gobemouche noir quand j'ai été survolé plusieurs fois par une huppe. La suite est présenté ci-dessous.

Pour ceux qui doute, la huppe niche en forêt de Fontainebleau. Les couples ne sont pas très nombreux et l'oiseau plutôt rare. De ce fait, je resterai discret sur le lieu ou ont été prise les photos que je vous présente.

Huppe fasciée mâle

Huppe à la sortie du nid

Les huppes mangent des cerises, si si !!!

Vous connaissez la tourterelle puisqu'on l'utilise comme symbole de la paix. En forêt de Fontainebleau, nous connaissons la tourterelle turque et la tourterelle des bois. La seconde est plus sauvage et ne se laisse pas approcher. La tourterelle des bois est un migrateur qui nous quitte à la fin de l'été. De mon point de vue, c'est aussi la plus jolie des 2 tourterelles que notre forêt abrite. Paré de teintes pastelles, notre tourterelle des bois est commune mais jamais facile à voir. Comme souvent, c'est au chant qu'on arrive à détecter sa présence. Pour vivre, il lui faut des lisières avec des espaces dégagées ou elle pourra venir se nourrir.

D'ailleurs chers lecteurs de ce blog, en avez-vous déjà vu ?  Faites moi un petit commentaire pour me donner votre expérience...

Tourterelle des bois

Par une matinée fraiche et incertaine, en parcourant quelques parcelles de la  forêt de Fontainebleau, j'ai rencontré certaines espèces d'oiseaux sympathiques, ainsi que quelques fleurs toute en beauté. Dans tous les buissons, les chants d'oiseaux résonnent. Nous sommes bien au printemps, les animaux le savent eux ! Tous comme le couple de mésanges charbonnières installé dans le nid que j'ai mis devant la fenêtre de la cuisine. Du matin au soir, elles font des allers et venues dans le nid pour nourrir des jeunes affamés qui piaillent au premier bruit rappelant le cri des parents.

Je note mon premier chant de loriot le lundi 30 avril 2012 en plaine de Sorques. Egalement la capture d'une courtilière par un vanneau huppé. Les rossignols philomèles chantent comme jamais. Les fauvettes grisettes, à têtes noires s'activent dans les buissons pour construire le nid alors que dans les plaines, les bruants proyers nourrissent leurs petits et que leurs cousins, les bruants jaunes vocalisent des les premiers rayons du soleil.

Rossignol philomèle

Fauvette à tête noire

Vanneau huppé avec courtilière dans son bec