Si vous avez quelques craintes à sortir en forêt pour faire de la photo animalière, ne regarder pas cette vidéo sinon admirer !
Moi, je dis chapeau...
Si vous avez quelques craintes à sortir en forêt pour faire de la photo animalière, ne regarder pas cette vidéo sinon admirer !
Moi, je dis chapeau...
Lorsqu'on aime la nature et les animaux c'est un peu la question que l'on se pose avant de partir. On prend ses jumelles, un guide naturaliste et une carte du massif forestier Bellifontain et que la chance soit avec nous ! Je ne sais pas pour vous mais moi, c'est l'état d'esprit de départ. Maintenant, le choix du parcourt, l'heure de départ, la météo feront pour beaucoup le succès de la sortie nature. Alors sous forme de randonnée, de marche rapide ou lentement pour observer, il y a toujours moyen de découvrir la faune vivant dans les bois. Par exemple, les grands mammifères comme le cerf, le chevreuil sont très méfiants. Immobiles, ils vous observent et disparaissent bruyamment en aboyant. Avec l'expérience, en étant silencieux, on peut découvrir une bête se nourrissant ou se déplaçant. Muni, d'un vêtement de couleur neutre (marron, gris foncé, vert kaki) l'expérience d'approche peut se révéler attrayant comme un défi lancé au monde sauvage. La photo étant juste là pour marquer le moment, l'approche peut donner des sensations, je vous le garanti.
Vous comprendrez que tout est affaire de patience et de connaissance du terrain. Parfois, plusieurs sorties seront nécessaires pour comprendre comment le lieu fonctionne, quelles sont les pistes,
les indices marquant la présence de tel ou tel animal. La chance s'invite parfois sans que l'on s'y attende ! Cela me rappelle la fois ou j'ai aperçu une fouine trottinant à dizaine de mètres et
disparaissant aussi vite qu'elle est arrivée. Ce jour là, pas de photos, juste le souvenir d'une rencontre. Il m'est même arrivé, il y a quelques années en forêt de Fontainebleau, de suivre un
blaireau entrain de regagner son gîte. Je m'apprête à faire la photo et au moment de déclencher, j'entends un galop. Je lève la tête et je vois déboulé sur le chemin un sanglier qui reste planté
au milieu de l'allée. Hop, je retourne au viseur, je déclenche et après développement de la pellicule (eh oui, c'était le siècle dernier !) je constate que mon blaireau était présent en arrière plan et le sanglier aussi...
J'ai comme ça quelques annecdotes aussi sur le renard. Je n'ai jamais réussi à faire un cliché d'un adulte. Pourtant, il m'est arrivé plusieurs fois de croiser des renardeaux curieux. Il y en a même un une fois qui est s'est approché de moi alors que j'affutais sous un filet au bord d'un étang pour photographier le martin pêcheur. Il était tellement proche que j'aurais pu le saisir.
Toujours est il que sortir l'appareil photo à la main peut fréquemment se révéler payant. Voilà, ce petit récit vous donnera peut être envie d'aller voir les trésors de la forêt de Fontainebleau. N'oubliez pas lors de vos sorties en forêt, que nous y faisons que passer. Donc, soyons curieux et respectueux à la fois pour laisser un héritage aux générations futures.
Je vous propose les animaux représentatifs de la forêt de Fontainebleau.
Brocard à l'aube
Jeunes cerfs
Laie en gestation
Vieille photo d'un renardeau
Tags : #fontainebleau #photo #nature #wild #forest #french
En attendant le soleil, je vous propose une séquence vidéo HD sur le ragondin que l'on peut rencontrer sur les rives de la Seine en Ile de France. Présent également sur certains plans d'eau de la région, il fait sa vie en toute quiétude.
Le ragondin de la forêt de Fontainebleau
Nota : Pour visualiser en HD, modifier les paramétrages. Aller sur la petite roue pour adapter la résolution d'affichage.
Comme le dernier article l'a montré, la saison du rut commence pour les lièvres. Sur certaines plaines, je vois des rassemblements de 2 à 6 individus. Le froid ralenti un peu leurs activités mais on sent qu'ils ne sont pas ensembles pour rien.
Lièvres d'Europe à l'affût des prédateurs (buses, renards, chasseurs...)
Il y a quelques semaines, je me suis aventuré en forêt de Fontainebleau dans le but de réaliser quelques photos de gros mammifères. Pour cela, lever de bonne heure, habits de camouflage et chaussures de marche. Il faisait limite froid mais le ciel était dégagé ce qui me laissait penser qu'il y aurait une belle lumière. Une fois sur place, le soleil était la promesse d'une belle séance photo. Bon ce matin là, la brume a un peu perturbé ma première heure de recherche car pour voir et approcher biches et sangliers, il faut pouvoir y voir clair.
Malgré tout, je connais relativement bien le lieu de ma visite et je pense pouvoir approcher quelques bêtes entrain de manger. Lors de mon déplacement, ma première rencontre s'est fait avec une troupe de sangliers qui rentrait au gîte. J'ai pu les photographié en contre jour donc, pas forcément dans de bonnes conditions. Mais pour une première visite sur le site, je m'en suis contenté.
Sanglier
Sur la même place à un autre moment, je rentrais à la voiture quand je suis tombé nez à nez avec une grosse femelle et des marcassins de l'année. Occupés à manger des glands et à fouiller le sol, je me suis approché assez facilement du groupe à une quinzaine de mètres. J'étais occupé à cadrer la femelle postée sur un gros rocher. j'espérais qu'elle se déplace vers un raie de lumière pour avoir suffisamment de vitesse lorsque un sanglier de taille moyenne s'est engagé sur le chemin vers moi tout en mangeant. Pas après pas, il s'avança dans ma direction. D'un oeil, je surveillais la femelle et de l'autre la bête qui commençait à se rapprocher 'dangereusement'. La tension est monté d'un cran lorsque nous étions suffisamment prêt pour se regarder le fond des yeux.
Qu'est ce qui se passe dans ma tête à se moment là ?
Je cherche du regard les petits arbustes pouvant me servir de refuge, au cas ou. J'hésite à partir car quelque part j'espère que cela me donnera l'occasion d'une beau portrait. Mais en même temps, je ne suis pas rassuré car avec les sangliers c'est un peu du quitte ou double.
Il est là devant moi, à 5 mètres environ, nous nous observons quelques secondes et finalement c'est lui qui s'éloigne en grognant. Soulagé, je n'ai quand même pas pu lui tirer le portrait car une fougère m'empêchait de faire le point.
J'en ai quand même profité pour immortaliser la femelle qui me semblait pleine. A vue de nez, je pencherait pour un poids de plus de 100 kilos pour cette laie.
Laie