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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 10:59

 

Je voudrais vous présenter Monsieur et Madame Martin-pêcheur perchés quelque part au bord de l'eau. Ils ont faim, ils vont pêcher pour se nourrir. Que mangent-ils ? comment font il ? Qui sont ils ?

 

Tout d'abord les Martin-pêcheurs sont résidents la majeur partie de l'année sur la région de Fontainebleau. La Seine reste un vecteur de déplacement important pour les individus qui entament des déplacements. Cependant, vers la fin de l'été, il est possible de voir des jeunes de l'année sur des plans d'eau improbables. Il m'est arrivé une fois de croiser un jeune Martin-pêcheur au polygone militaire en pleine forêt. C'est pour vous dire qu'ils voyagent pas mal à la recherche d'un nouveau territoire.

 

La saison des amours commence aux alentours du mois de mars. Les poursuites commencent entre mâle et femelle. Cela se termine par une offrande et plusieurs accouplements. Ils creuseront l'un et l'autre dans une berge ou un fossé, un trou. Ils se relaient à tour de rôle mais sont aussi capables de travailler ensemble. le premier fait de l'excavation et le second déblais. J'ai observé une fois cette scène dans le sud de la France. Une fois le trou achevé, la ponte a lieu avec des oeufs blancs et ronds. La nichée peut être variable entre 2 et 4 petits.

 

Je vous présente le Martin-pêcheur mâle.

Martin-pêcheur mâle

Le Martin-pêcheur mâle se distingue par un bec entièrement noir

 

La femelle possède un léger dimorphisme sexuel.

 

Martin-pêcheur femelle

La femelle Martin-pêcheur se reconnaît par la couleur orange sur le dessous du bec

 

Un détail qui permet de distinguer un jeune Martin-pêcheur d'un adulte, c'est la couleur des pattes qui est orange vif pour les adultes et marron pour les petits. Pour l'amateur averti, la longueur du bec est nettement plus courte pour les jeunes.

 

Voyons à présent la technique de pêche. L'oiseau pêcheur aime se poster sur un poteau, une branche surplombant la zone surveillée. Quand le focus est réalisé sur la proie, on distingue que le Martin-pêcheur commence a bougé la tête sur plusieurs axes pour évaluer sa position. Quand aucun support n'est disponible sur la zone de pêche, le Martin-pêcheur est capable de réaliser du surplace une bonne quinzaine de seconde le temps de localiser le poisson. Je parle de poisson, mais je pourrais aussi citer l'écrevisse, la larve de libellule, le têtard, la grenouille.

 

Vol stationnaire du Martin-pêcheur

Ce qui est étonnant dans la performance réalisée par le Martin-pêcheur durant son vol stationnaire est que sa tête ne bouge pas.

 

Lors du plongeon dans l'eau, il n'est pas facile de voir en détails ce qui se passe dans l'eau entre son entrée et l'envol. C'est pourquoi, je vous propose une image imparfaite mais qui illustre bien la rapidité du plongeon.

 

Sortie de l'eau du Martin-pêcheur après le plongeon

 

Une fois le poisson capturé, il retournera sur un support branche ou rocher pour tuer sa proie. Il tapera celle-ci plusieurs fois pour la tuer avant de l'avaler. D'ailleurs, j'ai observé un Martin-pêcheur avaler un poisson d'une bonne taille sans broncher. Une fois se rituel accomplit, généralement il plonge une fois dans l'eau pour se nettoyer car le Martin-pêcheur est propre ma petite dame.

 

Pêche du martin-pêcheur

 

Je termine ce reportage en signalant que ce bel oiseau est tributaire d'une eau propre et d'une certaine tranquilité pour mener à bien l'élevage de ses oisillions. Toutes ces photos ont été faite sans dérangement pour le Martin-pêcheur.

 

Pour les amateurs de technique, un téléobjectif de 300 m F4 L Canon a été utilisé pour le piqué qu'il offre.

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 09:00

 

Le merle noir est l'hôte par excellence des jardins, des parcs, des bois que nous connaissons. Bien implanté en ville comme dans les espaces sauvages, il anime notre quotidien au printemps en chantant d'une voie mélodieuse pour délimiter son territoire. Bien reconnaissable par son plumage noir pour le mâle et brun pour la femelle. Le mâle arbore un joli bec orange au printemps qui ne laisse planer aucun doute sur son identité. En forêt de Fontainebleau, le merle noir est présent et bien implanté partout, je dirais simplement qu'il est commun. On le voit toute l'année en train de fouiller le sol à la recherche de vers de terre, d'insectes, de larves, de baies à partir de l'époque des cerises et jusqu'en hiver.

 

Si son plumage est noir ou brun, vous noterez qu'il existe une variante albinos que l'on peut parfois apercevoir (avec un peu de chance quand même). Jetez un coup d'oeil sur mon article sur le  merle blanc et vous verrez.

 

Merle noir - Turdus Merula

Merle noir mâle

 

Portrait du merle noir

Avez-vous remarqué le cerclage orange de son oeil ? Joli non !

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 16:13

 

L'été au printemps, le printemps en été et dans tout ça que fait l'hirondelle ? Ah, l'hirondelle vole au gré des vents, de la météo. Tantôt haut dans le ciel, tantôt bas au raz des champs fraîchement moissonnés. Elle se dépêche de nourrir sa nichée avant les premiers froids et il faut aller vite car l'été n'est plus comme autrefois. La photo ci-dessous illustre cette chasse frénétique et bruyante au dessus d'un champ pourchassant les petits insectes affolés par ces prédateurs agiles et rapides. L'hirondelle de cheminée est celle ayant 2 filaments à l'extrémité de la queues et une gorge couleur caramel. Elle est plus grande que l'hirondelle de fenêtre de couleur noir et blanche. On note que les 2 espèces sont inféodées à la présence de l'homme. Elles aiment vivre autour de nos maisons à la recherche des insectes de nos prairies, de nos jardins. Mais voilà, nos jardins sont traités, les prairies ne sont pas mieux logées avec l'épandage de pesticide qui tuent les insectes et contamine les autres. Au sommet de la chaîne alimentaire, l'hirondelle va manger les insectes et subir aussi les contre coup de cet épandage. Résultat, moins d'insectes, moins d'hirondelles. Mais aussi, moins de maisons susceptibles de les accueillir = moins d'arrêt pour nicher.

Dans cette optique, nous comprenons que cet oiseau qui symbolise le retour des beaux jours se raréfie quasiment cette dernière décennie. Même si le calendrier nous donne l'époque de l'année, la météo elle, est imprévisible. Pluie, froid et vent donnent une atmosphère curieuse en ce milieu d'été.

Alors si une hirondelle ne fait pas forcément le printemps, elle donne le départ d'une saison qui est bien plus incertaine pour elle et pour tous ceux qui l'attendent avec l'espoir de belles journées.

 

Hirondelle de cheminée

Hirondelle de cheminée

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 10:59

 

Sur un plan d'eau du sud de Fontainebleau, cette sterne pierregarin a été prise. Elle pêchait par des plongeons successifs pour attraper des petits poissons. Sur la photo, elle sortait de l'eau et avait raté sa proie.

 

Sterne pierregarin

Sterne Pierregarin

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 18:25

 

Le coucou, on l'attend à la fin du premier trimestre de l'année. On commence à l'entendre lors de nos promenades en forêt de Fontainebleau courant mars selon les années. On l'entend souvent, on le copie en le parodiant vocalement mais l'avez-vous déjà observé ? Le coucou gris est très discret en dehors de ces fameux chants. Il aime les branches hautes des grands arbres pour lancer son chant. D'ailleurs le coucou est parfois brun... Oiseau ne construisant pas de nid, le coucou pond ces oeufs dans les nids de passereaux plus petits, généralement insectivores pour garantir une pitance au rejeton.

Une fois éclos, le petit passera les oeufs par dessus bord pour rester seul. Par je ne sais quel miracle, l'oeuf de coucou éclos le premier.Une fois seul, il recevra toute l'attention de ses parents adoptifs. Le coucou disparaît du massif de Fontainebleau vers fin juin, début juillet. on le croise encore dans le sud de la France courant juillet. Souvent à ces périodes ici et là on peut croiser les jeunes de l'année qui n'ont pas encore quitté le territoire français. Alors dans la forêt, les oiseaux se font plus discret, le repos approche pour les oiseaux résidants. le coucou gris est alors loin au nord de l'Afrique.

Mais au fait le coucou fait quelle taille ? Il est un peu plus grand qu'une tourterelle et ressemble de loin par la couleur de son plumage à l'épervier.

 

Voici une des rares photos que j'ai pu faire sur le coucou gris.

 

Coucou gris - Cuculus canorus

Le coucou gris - cuculus canorus

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