Depuis 2 ans maintenant, je guette au printemps en forêt de Fontainebleau le torcol fourmilier. C'est un oiseau singulier un peu hors classement. Avec un plumage mimétique, ce volatile discret est difficile à voir. Avec une population sur le massif forestier probablement restreint, l'observer reste une gageure. Alors, c'est pour cela chers lecteurs que par envie et par défi, j'ai voulu vous montrer un phénomène, un oiseau bizarre que peu de promeneur auront l'occasion de voir.
Après quelques sorties infructueuses, trop tôt dans la saison à cause du froid, j'ai enfin réussi à le contacter.
Pour réussir ces photos sans affût, il m'a fallut enfiler la tenue de camouflage, les gants, la cagoule tout aussi camouflés et une bonne dose de réussite.
Le torcol se situe entre les pics avec lequel il partage un peu le mode vie. Il se sert des loges de pics pour nidifier. Son cri s'apparente a une plainte de pic en moins aigu, moins audible. Là ou il fait fort c'est sur son apparence. Son plumage mimétique ressemble à l'écorce d'arbre un peu comme celui de l'engoulevent. Il mesure à peu prêt 20 cm et peut tourner la tête de son long cou avec souplesse comme son nom l'indique.
Torcol fourmilier